Agustin Carstens, directeur général de la Banque des règlements internationaux (BRI), connue sous le nom de « banque centrale des banques centrales », a exhorté les pays à établir des cadres juridiques pour faciliter la mise en œuvre des monnaies numériques des banques centrales (CBDC).
Il a noté qu’environ 80 % des banques centrales ne peuvent pas émettre de CBDC en vertu des lois en vigueur ou manquent de directives juridiques claires sur cette question, selon un document de 2020 du Fonds monétaire international. Carstens a souligné la demande du public pour des formes d’argent qui répondent à ses besoins et à ses attentes, qualifiant d’« inacceptable » l’incertitude juridique existante.
Les banques centrales du monde entier ont déployé des efforts pour explorer et répondre aux exigences techniques et opérationnelles des CBDC. Selon une enquête de la BRI, 93 % des banques centrales étaient impliquées dans des travaux liés aux CBDC en 2022. La BRI elle-même a mené plusieurs expériences de CBDC et a encouragé les pays à collaborer sur la conception de leurs CBDC.
Carstens a souligné l’urgence de résoudre ces problèmes juridiques afin d’éviter tout obstacle au déploiement des CBDC. Il a déclaré : « Le travail visant à résoudre ces problèmes doit commencer sérieusement. Et cela doit avancer à un rythme soutenu. »
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